BLOG: 24H EN IMMERSION CHEZ LES MASSAÏ | PARTIE 1

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24h en immersion chez les Massaï

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24h en immersion chez les Massaï – Partie 1: « La rencontre »

 

Lorsque nous nous sommes décidés à partir en Tanzanie, la 1ère évidence fut de faire un safari. Rêve d’enfance pour moi, et un must à faire pour toute la famille. La 2ème (évidence toutefois moindre lorsqu’on est en pleine adolescence comme mon beau-fils…) fut de partir à la rencontre du peuple massaï. Mais hors de question, pour les voyageurs que nous sommes, de suivre les sentiers touristiques et de nous retrouver au milieu d’un village fictif à regarder des danses faites pour nous que les Massaï ne font généralement pas – sauf occasions spéciales -, à manger des repas que les Massaï ne mangent pas ou encore à dormir confortablement installés dans des lits que les Massaï n’utilisent pas. Nous sommes amoureux de rencontres et d’authenticité, et c’est ce que nous voulions offrir à notre famille: une immersion totale afin de pouvoir vivre au rythme de ce peuple dont nous ne connaissons pas grand chose, si ce n’est quelques détails vus ou lus ça et là. C’est-à-dire très peu de connaissances.

Pour réaliser notre projet, nous avons eu la chance de trouver le contact idéal! Celui de Fanny, jeune Française expatriée en Tanzanie depuis sa rencontre il y a quelques années avec Ibra, Massaï ayant quitté sa vie d’avant pour fonder leur famille et s’installer sur les hauteurs de Morogoro, grande ville de Tanzanie la plus proche de la famille d’Ibra. Fanny, Ibra & leurs 2 enfants proposent aujourd’hui des chambres d’hôte dans leur magnifique maison, avec possibilité de combiner un safari et/ou une immersion au village de Parakuyo. Ce village qu’Ibra a quitté il y a quelques années alors qu’il semblait prédestiné à emprunter le chemin tracé par ses parents et sa famille. Nous avons donc choisi l’option de l’immersion de 24h: l’Aventure (avec un grand A) de nos vacances. Et l’aventure de sa vie (déjà) pour notre fille de 2 ans! 

Au matin du vendredi 25 octobre, après une très belle nuit réparatrice auprès de la famille de Fanny & Ibra, nous retrouvons mon beau-fils avec une petite mine. Est-ce l’appréhension (qu’il a depuis que nous avions parlé de ce projet) de partir rencontrer ce peuple de « guerriers » ? Le contre-coup de ces premiers jours de voyage? Toujours est-il qu’il n’est pas en forme et que les premières heures de la journée vont être un véritable cauchemar pour lui. Et une sorte de désenchantement pour nous qui nous réjouissions tant, puisqu’il n’est pas facile de « traîner » un ado malade dans une aventure comme celle-ci. Nous n’avons ainsi pas profité comme il se devait du marché massaï où les hommes vendent et achètent vaches, chèvres et moutons, unique source de revenu pour eux. Il est toutefois impressionnant de voir tout ce monde et ce bétail réunis « au milieu de nulle part ». Mais la principale attraction, lors de notre arrivée, fut bien ces quatre blancs débarquant sur leur territoire, dont une petite fille avec un étrange objet dans la bouche (sa sucette)…! Objet d’ailleurs de toutes les questions et les attentions durant les 24h de notre immersion. Cet agglutinement autour de nous a eu raison de mon beau-fils, qui s’est retiré se reposer dans la Jeep. Quelques mètres plus loin, d’autres animations: place au marché traditionnel où les Massaï confectionnent et vendent toutes sortes d’objets (bijoux, chaussures, vêtements,…) et cuisent au feu des foies de chèvre notamment que nous avons tout de même pris le temps de déguster avant de repartir. Ce repas traditionnel, simplement pris avec du gros sel est ADORÉ par toute notre famille depuis notre arrivée en Tanzanie, et principalement par notre fille qui en redemande tant et plus. 

Sur demande d’Ibra, nous n’avons pas pris de photos durant cette première partie.

Depuis le marché, il reste environ 1 heure de route avant de rejoindre Parakuyo. Et quand j’écris route, ce sont en fait des chemins de terre extrêmement accidentés et empruntés chaque jour, à pieds, par les hommes et leur bétail pour se rendre dans les marchés. La réputation des Massaï, peuple de « marcheurs », n’est de loin pas usurpée… 

Et une heure plus tard, la récompense: nous voyons au loin les premières silhouettes d’enfants qui courent déjà vers la Jeep en secouant leurs bras pour accueillir ces touristes venus à leur rencontre, et les premières habitations. Nous étions toutefois encore loin de nous douter du mode de vie que nous allions y découvrir… Le premier arrêt à Parakuyo fut à l’église du village. Église dans laquelle Fanny & Ibra ont célébré leur mariage il y a quelques années, et donc à forte portée émotionnelle pour eux. À quelques mètres, un cabanon faisant office d’uniques toilettes à des kilomètres à la ronde… et bien trop loin du village où nous passerons la nuit pour pouvoir nous y rendre en cas de besoins urgents … Et enfin, quelques « magasins » et « restaurants » où nous dégusterons un petit lunch (les « chips mayai », omelettes aux frites très populaires en Tanzanie, sont toujours un régal et plutôt bien nourrissantes…! ) avant de nous diriger vers notre famille d’accueil.

Et là, surprise: le village où nous dormirons est composé de 10 huttes appartenant toutes à un seul homme. Cet homme n’est autre que le chef de famille, que nous rencontrerons brièvement plus tard, marié à ses 10 femmes et père de 45 enfants! Autant dire que ce que nous découvrons est absolument impensable pour nous, famille occidentale recomposée mais néanmoins « traditionnelle ». Nous avons donc été très bien entourés dès notre arrivée, par ces femmes extrêmement accueillantes et souriantes, et ces enfants tactiles, curieux et ô combien attachants. Les premiers contacts se font grâce à Ibra qui traduit les nombreuses questions des femmes massaï à notre égard. Des questions, durant notre immersion, qui tourneront exclusivement autour de la famille. Le travail n’aura été abordé qu’à une seule reprise, de manière presque anecdotique. Autant dire que les priorités ne sont pas les mêmes que nous vivions en Suisse ou en Tanzanie, puisqu’en Europe nous aurons généralement tendance à nous intéresser au métier de notre interlocuteur avant sa famille. De quoi nous faire sérieusement réfléchir sur notre mode de vie et nos priorités…

 

Partie 2: « Le village s’active »

 

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